КАРТОН В ОТЛИЧНО СЪСТОЯНИЕ , ОКОЛО 1860 г. САМОКОВЪ - БОРОВЕЦ.
Ministre des Beaux-Arts |
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Ministre de la Guerre |
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Sénateur du Second Empire |
Conseiller général de la Côte-d'Or |
Comte |
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Naissance |
Dijon |
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Décès |
(à 81 ans) 7e arrondissement de Paris |
Sépulture | Cimetière des Péjoces (Dijon) |
Nationalité | française |
Formation | École polytechnique |
Activités | Homme politique, officier |
Membre de | Académie des sciences Académie des sciences de Saint-Pétersbourg Académie des sciences de Russie |
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Arme | Forces armées françaises |
Conflit | Conquête de l'Algérie |
Grade | Maréchal de France |
Distinctions | Liste détaillée |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 6 YD 48)1 |
Jean-Baptiste Philibert Vaillant2 (Dijon, – Paris, ) est un homme politique et militaire français, qui fut maréchal de France en 1851, puis sénateur en 1852, ministre de la Guerre de 1854 à 1859, ministre de la maison de l'Empereur de 1860 à 1870, et ministre des Beaux-Arts de 1863 à 1870.
Élève de l'École polytechnique en 1807, puis de l'école du génie de Metz, dont il sort en 1809, il fait ses premières armes à Dantzig en 1811.
Aide de camp du général Haxo, dont il épousa la veuve en 1843, Jean-Baptiste Vaillant le suit avec la Grande Armée. En 1812, il rencontre Napoléon à Marienwerder. Le , il est fait prisonnier à Kulm (aujourd'hui Chelmno en Pologne) avec Haxo et Vandamme. Libéré à la paix, il rejoint Napoléon pendant les Cent-Jours, combat à Ligny, puis à Waterloo, avant de participer à la défense de Paris, au cours de laquelle il est blessé.
Chef de bataillon en 1826, Jean-Baptiste Vaillant prend part au 1830 à l'expédition d'Alger qui lui vaut une nouvelle blessure.
Après la campagne de Belgique, qu'il suit avec le grade de lieutenant-colonel, il est de nouveau en Algérie en 1837, chargé de la direction des fortifications à Alger le en remplacement du colonel Thiébault3. Maréchal de camp en 1838, il est commandant de l’École polytechnique en 1839 et 1840, il est nommé ensuite à la direction des fortifications de Paris et accomplit un travail considérable.
Lieutenant-général en 1845, il sera aussi nommé inspecteur général jusqu'en 1848.
Le général Vaillant reçoit, au mois de mai 1849, lors de l'expédition de Rome, le commandement des troupes du génie. L'habileté avec laquelle il dirige le siège de la ville éternelle lui vaut le bâton de maréchal en décembre 1851. Il devient titulaire de la grand-croix de la Légion d'honneur en 1849.
Le maréchal Vaillant entre à l'Académie des sciences en 1853. Il est comte et ministre de la Guerre en 1854.
Sénateur en , puis grand maréchal du palais, fonction qu'il occupa pendant la totalité du Second Empire (1852 - 1870), Vaillant est ministre de la guerre de mars 1854 à mai 1859.
Pendant cinq ans jusqu'à son remplacement, il travaille à la réorganisation de l'armée et des récoltes militaires.
Membre du Conseil privé, il exerce le commandement en chef de l'armée d'Italie en 1859 contre les Autrichiens. Il signe, le de cette même année, la suspension d'armes qui précède l'armistice de Villafranca. En 1860, le maréchal Vaillant est nommé ministre de la Maison de l'Empereur, charge qu'il occupe jusqu'à la chute du Second Empire.
Entre 1856 et 1860, il assure par trois fois l'intérim de l'Instruction publique et des Cultes : du 1er juillet au , du au et du au .
De 1863 à 1870, il est aussi ministre des Beaux-Arts, membre du Conseil privé. De plus, de 1858 à 1870, il préside le conseil général de la Côte-d'Or, son département natal. Le , il inaugure la statue de Napoléon à Rouen.
Il démissionne du Ministère des Beaux-Arts à l'avènement du Ministère Emile Ollivier. Néanmoins, il conserva, après le 4 septembre 1870, ses fonctions de président du comité de défense pourtant délivrées par l'empereur déchu; cependant lors d'une tournée aux fortifications, ayant été pris un instant pour un espion prussien, il quitta Paris, et se retira dans les Deux-Sèvres, où il reçut l'ordre de quitter la France (22 octobre 1870). Il se réfugia en Espagne à Saint-Sébastien (septembre 1870), obtint de pouvoir rentrer en France (mars 1871), et se retira à Dijon et fit plusieurs legs à sa ville natale.
En 1872, il légua également à la commune de Nogent-sur-Marne sa propriété, dévastée par les bombardements prussiens. C'est sur ces terrains qu'a été construite l'actuelle mairie5.
Il meurt à son domicile 58 rue de Varenne. Ses funérailles sont célébrées dans l'église Sainte-Clotilde et il est inhumé à Dijon selon sa volonté où il repose encore aujourd'hui au cimetière des Péjoces.